Suivre Jésus

Le Chemin qui mène à la vie


Suivre Jésus

Oui, il n’y a de salut en aucun autre

 

Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4:12)

Il est écrit dans les Prophètes : Ils seront tous enseignés par Dieu. Quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement, vient à moi. (Jean 6:45)

Un Esprit éternel agissant en tout homme à travers les âges

 

Il est très-vrai que « hors de Jésus-Christ, nous ne pouvons rien faire ; qu’il est le chemin, la vérité et la vie, et que nul ne vient au Père que par lui. » Il est également vrai que l’accès auprès du Père ne fut jamais à un autre prix ; mais ce prix, toujours le même, a pu porter différents noms, plus ou moins précis, suivant le plus ou moins de lumière des temps. Pour nous, ce nom ne peut être que celui de la croix ; pour les fidèles de l’ancienne alliance, j’oserai ajouter, pour les fidèles du monde païen, le mot, l’image, la vue distincte du fait n’existaient pas ; mais pour eux comme pour nous, le salut vient de la foi ; de la foi, dis-je, en Dieu et non en nous, de la foi qui attend tout de Dieu et non de l’homme ; de la foi qui accepte la grâce pour unique ressource ; de la foi qui met sous ses pieds tout mérite humain, et se dépouille de toute justice et de toute capacité propres, pour se revêtir de Dieu seul. C’est de cette foi qu’ont vécu les saints de tous les âges, à partir de Melchisédec, à continuer par le centurion de Césarée, à terminer par Wilberforce.

Et n’est-ce pas, peut-être, la même impulsion qui poussait, a travers les déserts, ces Indiens du nord de l’Amérique vers les demeures des blancs, dans le seul but de s’enquérir de Dieu, la même impulsion qui a fait descendre de leurs montagnes ces hommes de l’empire Birman a la rencontre des missionnaires chrétiens, porteurs, si l’on peut s’exprimer ainsi, d’un Dieu inconnu ? L’Esprit de Dieu siège dans l’Évangile comme dans son trône ; mais cet Esprit n’est pas lié ; il ne l’a jamais été ; il est l’auteur de tous les soupirs qui, de cette terre profanée, ont cherché dans les cieux un Dieu saint et sanctifiant, de tous les efforts tentés par des âmes sincères pour approprier à leur faiblesse la force divine, de tous ces élans vers un Évangile inconnu , vers un Christ sans nom, vers une sainteté sans type, qui depuis la grande catastrophe de notre nature morale, se sont, de loin à loin, et plus souvent qu’on ne croit peut-être, élevés en témoignage pour la vérité, ensevelie sous les ruines de notre innocence. Approchez l’Évangile d’une de ces âmes à qui l’Esprit céleste a enseigné les rudiments de la foi, vous verrez , à la manière dont elle s’en emparera, qu’elle y croyait d’avance, que d’avance elle était chrétienne.

(Extrait de L’intelligence humaine jugée par Saint Paul, Alexandre Vinet)

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